Les activités agricoles de Tozzi Green Madagascar témoignent d’une identité entrepreneuriale transmise de génération en génération qui s’inscrit dans une optique de croissance intégrée et soutenable du territoire.
Fidèle aux origines familiales du Groupe, enracinées dans la culture paysanne, Tozzi Green Madagascar voit dans l’agriculture productive un instrument indispensable au développement des territoires sur lesquels la société opère.
La stratégie entrepreneuriale est animée par la conviction selon laquelle « un surplus offrant la capacité d’aller au-delà de la subsistance enclenche des processus industriels de transformation. »
Franco Tozzi

Politique environnementale et lutte contre la désertification
A Madagascar, les effets du changement climatique dans les territoires du sud ont été particulièrement évidents au cours des deux années étudiées. Au cours des cinq dernières années, les précipitations ont progressivement diminué et sont devenues irrégulières. Face au rendement décevant de la culture du maïs en 2022, l’entreprise a décidé de mettre à profit les résultats de nombreuses années de recherche scientifique menée sur le terrain pour le remplacer par d’autres espèces peu exigeantes en eau et plus résistantes aux attaques des criquets (sorgho et millet). Parallèlement, des expériences ont été lancées avec le teff, une céréale peu exigeante en eau et très cultivée en Éthiopie, et la sélection et la production de semences ont par ailleurs été accrues. Madagascar manque de producteurs locaux de semences qui adoptent une approche scientifique. Le développement d’une production autochtone abordable pour remplacer l’importation très coûteuse représente un potentiel économique prometteur.
Protéger la biodiversité
Dans le cadre de ses activités agricoles à Madagascar, Tozzi Green Madagascar a toujours poursuivi des objectifs de protection et de développement de la biodiversité en appliquant des techniques agricoles durables, telles que la rotation des cultures, et en surveillant constamment le niveau de biodiversité dans la région. Par exemple, en collaboration avec le Madagascar Biodiversity Centre (MBC), les populations d’arthropodes (fourmis) font l’objet d’un monitorage en tant qu’indicateurs du niveau de biodiversité.


Le projet Ihorombe
La FOI a développé plusieurs variétés de cultures dans la Région Ihorombe, dans le district d’Ihosy, sur des terres longtemps restées à l’abandon parce que difficiles à cultiver. Les cultures ont été sélectionnées en fonction de leur capacité à s’adapter aux caractéristiques des sols et du climat local, et à l’issue de plusieurs années de préparation des terres vierges, jamais cultivées auparavant, à travers un protocole de travail mécanique des sols, à travers l’utilisation d’engrais verts, et un programme de rotation des cultures pour améliorer la structure des sols et les rendre fertiles. Ces programmes d’amélioration ont entraîné des coûts initiaux, sans pour autant générer de revenus agricoles immédiats. Mais après plusieurs années d’expérimentation, Tozzi Green Madagascar est parvenu à planter différentes variétés de cultures. Malheureusement, ces dernières années, les résultats de ces activités agricoles ont été compromis par une diminution massive des précipitations qui a affecté – et affecte encore – tout le sud de Madagascar. Les pluies sont devenues de plus en plus rares et irrégulières, ce qui a contraint l’entreprise à réduire considérablement la culture des céréales. Aussi, afin de poursuivre les activités dans la région, d’utiliser les nombreux et importants investissements techniques et économiques devenus nécessaires au fil des ans et de garantir le versement des salaires du personnel employé, Tozzi Green Madagascar, par l’intermédiaire de sa filiale JTF, s’est vu obligé de rechercher un projet alternatif à même de répondre aux attentes de tous.